Il existe trois façons différentes de mesurer le nombre d’habitants d’une commune. La population dite « municipale » (concept le plus utilisé) comprend les personnes qui ont leur résidence habituelle dans la commune. On y trouve les ménages qui demeurent en logement individuel et ceux qui vivent dans une communauté (comme les étudiants en cité universitaire1, les personnes âgées en maison de retraite, etc.) et celles qui vivent en habitat mobile (recensées dans la commune). Ce concept est celui qui est utilisé par les statisticiens.
La population « comptée à part » rassemble les personnes qui habitent hors de la commune, mais dans laquelle ils ont gardé une résidence. Par exemple, les étudiants qui poursuivent leurs études dans une autre ville, les militaires ou personnes âgées qui ont conservé un logement, mais qui ne vivent plus dans la commune notamment.
La « population totale » d’une commune est la somme de la population municipale et de celle qui est comptée à part. Cet indicateur sert de référence aux lois et aux règlements, par exemple pour déterminer certaines dotations de l’État. La somme des populations totales des communes n’est pas équivalente à la population française car certaines personnes sont comptées deux fois. Un étudiant majeur « compté à part », par exemple, peut être enregistré dans deux communes à la fois au sens de la population totale, une fois dans la commune de ses parents, une fois là où il étudie. Seule la population municipale est dite « sans double compte » : la somme des populations municipales est égale à la population totale.
Notes:
- Les élèves ou étudiants mineurs sont comptabilisés dans la commune de leurs parents. ↩